Top 5 des romans post-apocalyptiques qui déchirent
Voici mon top 5 des romans post-apocalyptiques qui sortent du lot (ordre non significatif d’une graduation des préférences de la renarde) :
- Une trilogie longuement chroniquée par le renard ? Eh oui, il s’agit encore de Silo de Hugh Howey. Pour rappel, les êtres humains vivent à présent parqués sous terre dans de gros et profonds cylindres en béton. L’air extérieur est devenu irrespirable (c’est souvent comme ça dans le post-apo), le contrôle des naissances est une nécessité et une mort certaine attend les petits curieux ou les criminels supposés. Une épopée surprenante qui, portée par des personnages travaillés et attachants, fait indéniablement partie de l’une de mes œuvres préférées du genre. Le lien ici : http://www.chroniquesdurenard.fr/2016/08/28/silo-x-hugh-howey/
- Metro 2033 de Dmitri Gloukhovski est surement l’une des trilogies les plus connues du genre notamment du fait de son adaptation réussie en jeu vidéo. Le postulat de départ est simple : une guerre nucléaire a ravagé la terre, forçant une grosse poignée de moscovites à se réfugier dans le métro pour survivre. Alors que l’espoir s’amenuise et que les attaques se multiplient, un homme décide d’entreprendre un voyage sous-terrain dans une atmosphère sombre et oppressante. Le renard n’en dit pas trop car la chronique arrive très bientôt !
- Station Eleven d’Emily St. John Mandel est également l’un de mes coups de cœur. Du fait d’une narration entrainante et d’un récit original, on se retrouve dans un univers post-apo qui sort de l’ordinaire. Une pandémie a ravagé la Terre ne laissant que peu d’humains derrière elle – jusqu’à là, rien de très novateur je vous l’accorde. Pourtant, les aspects poétiques du roman se font rapidement sentir puisque c’est dans ce contexte qu’une troupe de joyeux comédiens parcourent le monde pour jouer du Shakespeare, continuant à transmettre les vestiges d’un passé culturel oublié aux survivants. Le lien ici : http://www.chroniquesdurenard.fr/2017/03/21/station-eleven-x-emily-st-john-mandel/
- La route de Cormac McCarthy est sans doute, l’un des plus percutants. Détenteur du Prix Pulitzer et adapté au cinéma (avec le grand Viggo Mortensen en plus), ce livre retrace l’histoire et le long « pèlerinage » d’un père et de son fils, seuls contre tous, dans un monde ravagé qui perd la boule. Les relations entre les deux personnages et les états d’âme du premier sont au centre de cette histoire où la catastrophe n’est finalement qu’une belle toile de fond. (C’est souvent comme ça aussi dans le post-apo) Poignant !
- Le dernier homme de Margaret Atwood est comme son nom l’indique, l’histoire d’un personnage hors du commun et visionnaire qui va être confronté à des humanoïdes d’un nouveau genre. Une bataille pour la survie de notre espèce dans un contexte de fin du monde et de catastrophe écologique ? Ou-est-ce qu’on signe ? Et puis, l’auteure n’a plus à faire ses preuves en la matière. La chronique arrive un peu moins prochainement mais est en route.
Et ce qu’on aime avec le post-apo, c’est qu’au-delà d’un univers souvent peu optimiste et que certains qualifieront de redondant (ouais, y’a toujours des zombies et des pandémies gniagniagnia), on rencontre surtout des personnages génialement pensés et courageux ; des survivants qui ne perdent pas espoir même dans les heures les plus sombres (Big up à Gandalf). Ces œuvres permettent également de projeter un avenir qui n’est parfois pas si éloigné de ce qui pourrait vraiment se passer et amènent le lecteur à se poser des questions sur le bienfondé des décisions humaines. Une vision du futur où survivre n’est pas assez satisfaisant finalement.
La liste des bandes dessinées arrive bientôt ! La renarde s’intéressera aussi aux dystopies qui parfois, rejoignent le post-apocalyptiques!